Les livreurs non payés bloquent leur outil de travail, rejoignons-les !

En février 2023 Amazon Briec ouvrait aux journalistes les portes de son monde merveilleux où tous les travailleurs sont heureux. Un tableau exemplaire pour la presse et un évènement gratifiant pour les élus de QBO, fiers d’avoir participé à la création de ces emplois si indispensables à notre territoire toujours en recherche d’attractivité….

La réalité se révèle aujourd’hui : 37 livreurs en attente de leur salaire de mars retenus par la société prestataire NGS dont le contrat commercial avec Amazon vient d’être rompu par cette dernière. En réponse, indifférence et mépris des dirigeants de la firme « ce n’est pas notre affaire » « allez vous inscrire chez d’autres prestataires… »

Aucune surprise du côté de notre collectif « Stop Amazon » qui n’a cessé de relever des faits connus ailleurs, sur les méthodes de l’entreprise qui considère les travailleurses comme un simple maillon de la chaîne, productif et jetable, au service des bénéfices et autre légion d’honneur….

Alors que les ventes nettes du groupe ont augmenté de 9 % au dernier trimestre 2022 par rapport au 4e trimestre 2021, que le chiffre d’affaires en 2022 s’élevait à 514 milliards de dollars (contre 469,8 milliards en 2021), Amazon licenciait 18000 salariés au niveau mondial car il faut « réduire les coûts » «Nous sommes encouragés par les progrès que nous faisons en termes de réductions des coûts», avait déclaré Andy Jassy, le patron d’Amazon, cité dans un récent communiqué.

Face à cette arrogance et ce mépris, cette vision du monde qui n’est pas la nôtre, les collectifs Stop Amazon et Nuage Rouge appellent à

🛑 Soutenir la grève des livreurs en venant mardi 4 et mercredi 5 avril 2023 sur le site d’Amazon Briec 🛑

pour accueillir, peut-être les dirigeants Européens de la firme sous les meilleurs auspices.

Blocage d’Amazon Briec : 49-3 DTC Bezos

Macron recevait Bezos, grand manitou d’Amazon, le 16 février en pleine journée de mobilisation contre la réforme des retraites, pour le décorer de la Légion d’Honneur. Si ça doit être un honneur, alors il s’agit d’un doigt… d’un banquier d’affaires à la classe des travailleurses qui cherche juste à ne pas perdre 2 années de vie à s’user au travail, parfois jusqu’à la corde. C’est une insulte pour les travailleurses d’Amazon dont les conditions sont souvent des plus difficiles.

En réponse à Bezos et à Macron, l’entrepôt de Briec a une nouvelle fois été bloqué. Dimanche soir, de 22h environ à lundi midi, aucune marchandise n’est sortie de l’entrepôt.

Bravo à nos camarades mobilisé⋅es sur les barricades. Cette réforme est celle d’une classe bourgeoise qui ne veut pas renoncer au pouvoir et qui ne peut comprendre qu’il est temps pour elle de le faire : nous ne supportons plus ces petits arrangements dans son seul intérêt.

49-3 DTC Bezos.

Et une petite idée pour la suite : Amazon Stop, vous êtes déconnectés

Tintin au pays d’Amazon

Du journalisme embarqué1 au journalisme emballé. 

Nos reporters ont donc répondu présents à l’invitation de la direction d’Amazon Briec pour une visite de l’entrepôt mercredi 8 février à 11h pétantes. Les élus aussi, le président du Conseil Départemental M. de Calan, la maire de Quimper I. Assih, le maire de Briec T. Férec, etc… et des chefs d’entreprises.

C’est un paradis. C’est beau. Tout est formidablement en place. Mécanique huilée, tapis roulant vitesse 4 – ordres – chrono – gestes calibrés – chrono – démarrer moteur – chrono – mégaphone – musique – have fun – chrono – pin’s.

Génial. Employés bien employés, avec records et médailles. Contents ?

C’est beau. C’est comme les arbres qu’on replante : bien rangés.

Rien à dire, pense Tintin – (enfin … « pense » … ?) – (ce n’est pas ce que le patron lui demande non plus)

Au mieux nos témoins journalistes sont « un peu » déconcertés. Au pire, ils sont emballés. Emballage2 qui reflète parfaitement celui des élus zélés et des patrons des entreprises locales, BTP, vendeurs des grosses cylindrées de la flotte Amazon – une aubaine !  et d’autres, revendeurs sur la marketplace. 

 C’est le Meilleur des mondes3 en somme. Avec même ce pittoresque et obstiné groupuscule des “habituels opposants” répétant « une nouvelle fois » leurs critiques (que le journaliste n’a pas besoin d’entendre du coup). 

Et c’est tout. 

Mais si Tintin avait eu des lettres et une connaissance même sommaire de la confrontation des mondes et des idées, il aurait lui-même formulé quelques objections à cette visite au-merveilleux-pays-d’Amazon : est-ce la passion de Bezos pour la science-fiction qui a permis cette organisation aux allures cyniquement « humaines » de l’Enterprise (les delta – epsilon4 ont une belle salle de repos, mais « ont-ils le temps » d’y aller ? (question judicieuse5 reconnaissons-le, mais tardive). 

Si Tintin avait lu un peu le père du libéralisme Adam Smith, il aurait pu se garder de la gentillesse ambiante en se répétant que « ce n’est pas de la bienveillance (du directeur de la plateforme) que tu tiens ton (salaire) mais plutôt du soin qu’il apporte à la recherche de son propre intérêt »6

Si Tintin avait une vraie conscience écologique, de celles dont vient de se prévaloir récemment Ouest France avec sa charte Pour un journalisme au niveau de l’enjeu écologique, et notamment le point 77, il aurait pu chercher à savoir si vraiment cette noria de camionnettes et de camions sur nos routes, ce flux incessant de marchandises que, comme des fourmis affolées, ils transportent d’un coin à l’autre du pays, sont un progrès. Et si on ne patauge pas alors en pleine contradiction. 

Si Tintin avait seulement conscientisé le grand déséquilibre entre les ultra-profits et les salaires des travailleurs, cet éternel « tout pour les plus forts, et merde à la justice »8, alors il aurait évoqué la question de la valeur du temps de leur vie que les salariés voudraient voir reconnaître à leur travail. Il aurait pu entendre à travers leurs mots le besoin qu’ils ont de donner du sens à ce travail ; ce que les manifestations actuelles contre la réforme de la retraite confirment.

Il aurait pu aussi profiter de la présence des élus pour leur demander si leur fameuse « attractivité » -route-camions-vitesse-bruit-béton-lotissement-déchets partout- est vraiment attractive, et si oui, pour combien de temps. 

Et s’il était venu nous rencontrer, nous les « habituels opposants », il aurait vu ceux des chauffeurs d’estafettes en route pour leur service qui nous ont fait un signe de connivence, accompagné parfois d’un joyeux « vous avez raison ! ».

Raison. C’est le mot. On la cherche encore dans les articles.


1 Expression utilisée pendant la guerre du Golfe pour désigner une forme de journalisme dans laquelle un reporter est pris en charge au sein d’une unité militaire
2 Emballage qui n’empêche pas l’emballement, au contraire.
3 Roman de Science-Fiction d’Aldous Huxley paru en 1932. Bezos est un inconditionnel de la SF.
4 Dans ce même roman, le Meilleur des mondes les delta et les epsilon sont des individus conçus pour être au service des autres
5 Cf Article d’Adèle Leberre, Côté Quimper
6 Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776)
7 https://chartejournalismeecologie.fr/la-charte/ : « 7. faire preuve de vigilance face aux promesses, postures et discours affichés comme vertueux par les entreprises, les politiques, les institutions, les collectivités, les associations, les médias, etc. ; »
8 Raccourci choc mais qui renvoie au Gorgias de Platon, et notamment à l’affrontement entre Calliclès, partisan du toujours plus pour les plus forts, et Socrate partisan de la justice. Lequel gagne ?

Locker supprimé, action du 17 décembre annulée

Bonne nouvelle pour Noël ! Amazon retire lui-même ses Lockers, en particulier celui de Leclerc Penvillers. L’action de demain n’est donc plus nécessaire.

Le collectif Stop Amazon vous souhaite de bonnes fêtes locales, solidaires et donc sans achat sur Amazon. Retrouvons-nous donc en 2023 pour un monde Post-Amazon.

Tenez-vous informé⋅es sur www.stopamazon.bzh.


Stop Amazon Briec
www.stopamazon.bzh

Black Future, Block Amazon

Le vendredi noir à l’origine était un jour chômé aux USA et au Canada, où les travailleurses en profitaient pour prendre les routes, pas un jour de sur-consommation.

« Nous sommes un acte de protestation », nous sommes révolté⋅es contre Amazon et son monde. Nous avons enrubanné ce 25 novembre, « Black Friday », un Locker (armoire de libre-service totalement automatisée et équipée d’une caméra de vidéo surveillance non déclarée sur les espaces publics) d’Amazon à Quimper (station Total route de Brest).

Aujourd’hui Amazon annonce licencier 10.000 personnes de par le monde. Ils avaient annoncés 350 emplois peu qualitatifs à Briec, le compte n’en est qu’à 50.

Aucun débat public n’a été organisé par la Collectivité avant l’installation d’Amazon à Briec, ce qui se comprend finalement. Nous lui proposons maintenant un débat public sur l’après Amazon.

Nous continuerons à mettre des gravillons dans les rouages d’Amazon en Cornouaille tant que cette sortie de modèle ne sera pas sur la table. Rendez-vous le

Samedi 17 décembre 2022 à 11h
devant le Locker Amazon du Leclerc de Penvillers

pour réitérer cette action sans dégradation. Invitez vos amis, amenez vos enfants. Cet acte de résistance est un acte pour nos libertés, contre la colonisation du monde par des firmes aux intérêts privés.

Images réutilisables librement dans le cadre du sujet du présent article, licence CC-ND-SA

Contact presse : contact@stopamazon.bzh

Droit de réponse – De la résignation.

Le collectif Stop Amazon Briec remercie monsieur Déniel pour l’article paru dans Le Télégramme ce 7 avril 2022 sur l’entrepôt d’Amazon qui serait achevé cet été. Cette publication, à plus d’un égard instructive, appelle notre réponse.

De la résignation.

Les plus proches voisins du futur entrepôt – que nous avions aussi rencontrés – installés en 1981, n’avaient sous les yeux que la nature en effet, sans doute un vallon au fond duquel un ruisseau filait vers l’ouest. 81 : c’est le début d’une décennie au cours de laquelle a été impulsé l’élan néolibéral dont nous commençons de ressentir les effets en termes de pollution et de réchauffement climatique. Facilitation de la circulation, de la consommation, vite devenue incitation à la surconsommation, de la surproduction tous azimuts, et de la multiplication exponentielle de déchets consécutive. C’est le moment où les incinérateurs paraissent en effet être la solution, malgré les « inconvénients » que rappelle la personne riveraine : dioxine et maladies graves, cancers en général. Plusieurs de ces incinérateurs ont valu à des communautés de communes d’être condamnées ces derniers temps pour mise en danger de la vie d’autrui : à Vaux-le-pénil près de Melun, et à Ivry, dont l’incinérateur est en cours de vérification. Il serait peut-être bon que l’incinérateur de Briec soit aussi objet d’une vérification minutieuse. Personne en 1992 n’a soutenu l’opposition des riverains à cet incinérateur, nous a dit l’un des plus proches voisins.

La lutte contre la centrale gaz qui a bien failli être également installée à Briec a été autrement plus vigoureuse. Elle était fondamentalement juste : nous y disions entre autres qu’elle nous mettait sous la dépendance du gaz russe (et l’actualité valide, cruellement, cet argument, parmi d’autres), et qu’elle ne réglait pas le problème énergétique qui maintenant se pose en d’autres termes. Les opposants n’en voulaient ni à Briec, ni ailleurs. Hélas pour Landivisiau.

C’est le 31 janvier 2020 que la Sodise a informé par voie de presse de son projet d’installation à Briec. L’information en a été en quelque sorte neutralisée par l’annonce de l’arrivée d’Amazon presque en même temps. Une enquête publique s’est tenue en février 2021, les travaux ayant commencé, dont l’objet était une modification du PLU. Nous n’avons été que cinq personnes à répondre à cette enquête : deux pour des questions de parcelles, trois pour les questions environnementales et économiques-écologiques. La commissaire enquêtrice a d’ailleurs salué ces trois rapports transmis et s’en est inspirée pour sa conclusion. Là encore il s’agissait pour nous trois, toutes trois membres du collectif Stop Amazon, deux habitant Briec, d’alerter sur les conséquences d’un projet de ce type, en import / export, en adéquation donc avec la « logique » logistique de la mondialisation – la fameuse « supply chain » – c’est-à-dire un projet qui ne repose que sur l’intensification des circulations de marchandises et donc de la surproduction ; pour une sur-utilisation de matériel, exponentielle elle aussi. Qu’ont dit les autres Briécois ?

Il est vrai que nous avons centré notre lutte contre Amazon, emblème spectaculaire de ce système de la surconsommation, de la production de faux besoins, et de déchets. Système participant à l’aggravation du problème climatique, dont les « retraités pur jus » de Briec, sans doute grands-parents, seraient avisés de se préoccuper. Nous avons toujours défendu les commerçants de Briec, dont nous reconnaissions le dynamisme, mal récompensé. Nous avons assez alerté sur les conditions dans lesquelles les gens recrutés auront à exercer leur « emploi », et sur le fait qu’ils seront mal rémunérés (Il suffit de se reporter à la grève menée par les employés depuis 2 jours à l’entrepôt de Boves, pour une augmentation de salaire que Bezos aux 5 000 000 € par mois n’accepte de porter qu’à 3 % = 42€/mois.)

Nous avons, le 24 mars, par notre action à la Pointe du Raz, voulu alerter une fois de plus sur cette « vente » de la région, du pays, à l’entreprise transnationale aux grandes dents par le président Macron.

Dire que les gens qui ont plusieurs fois manifesté n’étaient pas de Briec n’a pas de sens : l’affaire est pour le moins nationale, on le sait. Il conviendrait plutôt de s’alarmer du fait que la Zone Industrielle de Briec se développe dans des proportions alarmantes en termes de consommation de foncier, et d’artificialisation définitive, pour un retour/ taux d’emploi somme toute assez faible, surtout si l’on tient compte de la robotisation si commode en plein développement. Il conviendrait de s’inquiéter aussi du sort fait aux zones humides, à l’eau, si précieux trésor, à l’heure où l’on commence à dire qu’il y aura des sécheresses, et autres « stress hydriques ».

Et c’est la résignation générale qu’il faut interroger en effet. Elle est au moins le signe d’une insuffisante prise de conscience de la gravité de ce qui vient. Les rapports du GIEC le disent assez. Et signe d’une impuissance, un sentiment que la pandémie de covid a sans doute renforcé. Qu’y pouvons-nous ? Rien, disent certains.

Tout, répondons-nous : il est possible (urgent) de construire le monde autrement. Au moins il convient de faire ce que la covid avec ses confinements a rendu impossible : débattre, discuter, penser les problèmes, celui du « modèle » Amazon, de la logistique, de la qualité des emplois, et des solutions possibles, mais de le faire ensemble.

Gens de la ZAD, « briécois pur jus » et tous les autres citoyens compris.

Appel de l’ONU à préserver les zones humides, comme celle de Lumunoc’h

Voici une preuve de plus s’il en fallait de l’ineptie que représente le projet « Amazon » à Briec, pour nous toutes et tous bien entendu, mais plus particulièrement encore pour les élu⋅e⋅s de nos collectivités et pour les personnes à la tête de cet empire de la data et du « made in china » : l’ONU (le PNUE) vient de publier un rapport pointant l’impréparation majeure des gouvernements (à toutes les échelles) face aux incendies incontrôlés qui se préparent (+50% d’ici 2100). Il indique que les moyens de prévention sont indéniablement ridicules par rapport aux efforts de réparation déployés. La restauration des zones humides est une des mesures préventives fortes, qui tombe en plein dans le chantier d’Amazon à Briec : au milieu d’une zone humide.

De plus, le même jour Oxfam et Greenpeace ont publié un autre rapport pointant l’énormité des disproportions entre les ultra-riches et nous autres, habitants moyens de cette pauvre planète, dans nos comportements climaticides. Imaginez où se trouve le patrimoine de Jeff Bezos, quand le premier pollueur français (Gerard MULLIEZ) pollue 3.000.000 de fois plus qu’un français moyen…

Arrêtons Amazon et les dégâts, ici et ailleurs.

Pour les personnes ayant des mandats citoyens : merci d’entendre cet appel de l’ONU et d’arrêter le massacre. En 2100 vous serez morts, mais est-ce une raison pour mener une politique de la table rase.

La Collectivité ASSIH simule une délibération en faveur d’Amazon

… et appelle cela de la démocratie.

Ce 24 septembre 2020, nous avons pu assister à un simulacre de démocratie : une simulation de parole publique, un débat inexistant entre élus, un vote à bulletins secrets non enregistré, des débats enregistrés dans les propos liminaires de la séance et de manière partielle (l’intervention de Mme PETIT est tronquée par exemple), sans rapporteur et le tout dans un contexte de confinements successifs. Voilà une bien belle transition démocratique après les élections de mars 2021.

Prenons le temps d’énumérer quelques principes de base de la démocratie des institutions publiques :

  • Un débat public a besoin de temps, de conditions favorables, de participation citoyenne… et ne peut se résumer à une simple et rapide prise de parole lors d’une assemblée délibérative, à visée contradictoire, pour le principe.
  • Seules les délibérations sur des questions de personnes (ex: discipline, exclusion, contrat de travail, etc.) devrait se faire à bulletins secrets, car la démocratie représentative requiert de pouvoir rendre des comptes à la population qui lui a délégué ses pouvoirs.
  • Les décisions, si elles doivent se prendre en pleines responsabilités (voir le point précédent), doivent également être enregistrées pour permettre à la population de s’y référer, de demander des comptes, car c’est un pilier sans quoi la démocratie ne dispose pas des moyens d’exister.
  • Quand majorité et opposition s’accordent pleinement sur un sujet aussi controversé, il y a tout lieu de penser que les conditions d’un combat contradictoire n’ont pas été réunies.

Le Collectif Stop Amazon Briec déplore donc un nouveau de déni de démocratie à mettre cette fois sur le compte de la Présidente ASSIH (PS) et de l’Assemblée qu’elle préside, après celui de l’ancien Président de QBO M. JOLIVET (UMP-LR). On change les élus mais pas souvent de méthodes.

Dont acte.

Jolivet offre un compromis de vente à Amazon

Quimper Bretagne Occidentale a donné pouvoir, le 6 février 2021, à son Président Jolivet de vendre une parcelle de 6Ha dans la zone de Lumunoc’h à Briec pour la société Vectura Immobilier. Dans les débats, jamais le nom d’Amazon n’apparaîtra, pourtant connu par le Président Jolivet, preuve s’il en fallait de l’opacité du dossier, et de l’impossibilité de la tenue d’un débat public sur l’implantation d’Amazon sur le territoire.

Notons que la vente est prévue pour 20€HT/m², alors que dans le quartier en cours de construction à Kervalguen, le m² à urbaniser coûte au moins 90€HT/m², ce qui est déjà considéré comme peu cher sur le marché.