… et appelle cela de la démocratie.
Ce 24 septembre 2020, nous avons pu assister à un simulacre de démocratie : une simulation de parole publique, un débat inexistant entre élus, un vote à bulletins secrets non enregistré, des débats enregistrés dans les propos liminaires de la séance et de manière partielle (l’intervention de Mme PETIT est tronquée par exemple), sans rapporteur et le tout dans un contexte de confinements successifs. Voilà une bien belle transition démocratique après les élections de mars 2021.
Prenons le temps d’énumérer quelques principes de base de la démocratie des institutions publiques :
- Un débat public a besoin de temps, de conditions favorables, de participation citoyenne… et ne peut se résumer à une simple et rapide prise de parole lors d’une assemblée délibérative, à visée contradictoire, pour le principe.
- Seules les délibérations sur des questions de personnes (ex: discipline, exclusion, contrat de travail, etc.) devrait se faire à bulletins secrets, car la démocratie représentative requiert de pouvoir rendre des comptes à la population qui lui a délégué ses pouvoirs.
- Les décisions, si elles doivent se prendre en pleines responsabilités (voir le point précédent), doivent également être enregistrées pour permettre à la population de s’y référer, de demander des comptes, car c’est un pilier sans quoi la démocratie ne dispose pas des moyens d’exister.
- Quand majorité et opposition s’accordent pleinement sur un sujet aussi controversé, il y a tout lieu de penser que les conditions d’un combat contradictoire n’ont pas été réunies.
Le Collectif Stop Amazon Briec déplore donc un nouveau de déni de démocratie à mettre cette fois sur le compte de la Présidente ASSIH (PS) et de l’Assemblée qu’elle préside, après celui de l’ancien Président de QBO M. JOLIVET (UMP-LR). On change les élus mais pas souvent de méthodes.
Dont acte.